7ème jour de la Neuvaine à Marie Rivier ( fête 3 février) en action de grâce pour la future canonisation. Une invitation à découvrir son visage de Sainteté et à vivre pleinement la grâce de notre baptême, en méditant les Béatitudes.
Dans un premier temps, nous vous partagerons des méditations enregistrées sur RCF, il y a 6 ans par les élèves du collège Marie Rivier, de Sorgues. Ils ont présenté la vie de Marie Rivier à partir de son charisme.
Aujourd'hui Marie Rivier et l'ouverture au monde !
Ecoutons ces collégiens
Dans un 2nd temps, la neuvaine qui nous unie à toute la famille spirituelle de Marie Rivier
Chant de Robert Lebel, à partir des citations de Marie Rivier.
"Soyons un Evangile ouvert où chacun puisse lire Jésus Christ."
Evangile de Jésus Christ selon St Jean 14,23ss
Jésus lui répondit : « Si quelqu’un m’aime, il gardera ma parole ; mon Père l’aimera, nous viendrons vers lui et, chez lui, nous nous ferons une demeure. Celui qui ne m’aime pas ne garde pas mes paroles. Or, la parole que vous entendez n’est pas de moi : elle est du Père, qui m’a envoyé. Je vous parle ainsi, tant que je demeure avec vous ; mais le Défenseur, l’Esprit Saint que le Père enverra en mon nom, lui, vous enseignera tout, et il vous fera souvenir de tout ce que je vous ai dit. Je vous laisse la paix, je vous donne ma paix ; ce n’est pas à la manière du monde que je vous la donne. Que votre cœur ne soit pas bouleversé ni effrayé. Vous avez entendu ce que je vous ai dit : Je m’en vais, et je reviens vers vous. Si vous m’aimiez, vous seriez dans la joie puisque je pars vers le Père, car le Père est plus grand que moi.
…Il y a le sens, plus courant, dans lequel le mot « paix » est entendu comme une sorte de tranquillité intérieure : je suis tranquille, je suis en paix. C’est une idée moderne, psychologique et plus subjective. On pense communément que la paix est le calme, l’harmonie, l’équilibre intérieur. Cette acception du mot « paix » est incomplète et ne peut être absolutisée, parce que dans la vie, l’inquiétude peut être un moment important de croissance. Très souvent, c’est le Seigneur lui-même qui sème en nous l’inquiétude pour aller à sa rencontre, pour le trouver. Dans ce sens, c’est un moment important de croissance ; alors qu’il peut arriver que la tranquillité intérieure corresponde à une conscience apprivoisée et non pas à une véritable rédemption. Très souvent, le Seigneur doit être un « signe de contradiction » (cf. Lc 2, 34-35), secouant nos fausses certitudes, pour nous conduire au salut.
Nous devons alors nous rappeler que la façon dont le Seigneur entend sa paix est différente de celle humaine, celle du monde, quand il dit : « Je vous laisse la paix ; c’est ma paix que je vous donne ; je ne vous la donne pas comme le monde la donne » (Jn 14, 27). La paix de Jésus est une autre paix, différente de celle du monde. […]
Je me demande alors, et nous pouvons tous nous demander : qui sont donc les « artisans de paix » ? […] Sont appelés fils de Dieu ceux qui ont appris l’art de la paix et qui l’exercent, qui savent qu’il n’y a pas de réconciliation sans don de sa vie, et que la paix doit être recherchée toujours et partout (Audience du 15 avril 2020).
Gaudate et exsultate
87. Cette béatitude nous fait penser aux nombreuses situations de guerre qui se répètent. En ce qui nous concerne, il est fréquent que nous soyons des instigateurs de conflits ou au moins des causes de malentendus. Le monde des ragots, fait de gens qui s’emploient à critiquer et à détruire, ne construit pas la paix.
89. Il n’est pas facile de bâtir cette paix évangélique qui n’exclut personne mais qui inclut également ceux qui sont un peu étranges, les personnes difficiles et compliquées, ceux qui réclament de l’attention, ceux qui sont différents, ceux qui sont malmenés par la vie, ceux qui ont d’autres intérêts. C’est dur et cela requiert une grande ouverture d’esprit et de cœur.