Je vis un ciel nouveau, une terre nouvelle. (Ap 21, 1)
C’est parce que Dieu est Amour que son dessein est de se communiquer et d’être avec sa créature le plus intimement possible.
Chant : Nous te saluons, o toi, Notre Dame.
Ecoutons la Parole de Dieu – Ac 21,1-4
Alors j’ai vu un ciel nouveau et une terre nouvelle, car le premier ciel et la première terre s’en étaient allés et, de mer, il n’y en a plus. Et la Ville sainte, la Jérusalem nouvelle, je l’ai vue qui descendait du ciel, d’auprès de Dieu, prête pour les noces, comme une épouse parée pour son mari.
Et j’entendis une voix forte qui venait du Trône. Elle disait : « Voici la demeure de Dieu avec les hommes ; il demeurera avec eux, et ils seront son peuple, et lui-même, Dieu avec eux, sera leur Dieu. Il essuiera toute larme de leurs yeux, et la mort ne sera plus, et il n’y aura plus ni deuil, ni cri, ni douleur : ce qui était en premier s’en est allé.
Réflexion :
Le poids de notre fragilité nous fait pencher vers les réalités d'ici-bas ; le feu de ton amour, Seigneur, nous soulève et nous porte vers les réalités d'en haut.
Nous y montons par l'élan de notre cœur, chantant les psaumes des montées. Nous brûlons de ton feu, le feu de ta bonté ; c'est lui qui nous transporte. Où nous fais-tu monter ainsi ? Vers la paix de la Jérusalem céleste. « J'ai tressailli de joie quand on m'a dit : Allons à la maison du Seigneur » (Ps 121,1). Rien d'autre que le désir d'y demeurer éternellement ne nous y fera parvenir. Tant que nous sommes dans notre corps nous cheminons vers toi. Ici-bas nous n'avons pas de cité permanente ; nous cherchons sans cesse notre demeure dans la cité à venir (He 13,14). Que ta grâce me conduise, Seigneur, au fond de mon cœur pour y chanter ton amour, toi mon Roi et mon Dieu... Et me souvenant de cette Jérusalem céleste, mon cœur y montera : vers Jérusalem ma vraie patrie, Jérusalem ma vraie mère (Ga 4,26). Tu es son Roi, sa lumière, son défenseur, son protecteur, son pasteur ; tu es sa joie inaltérable ; ta bonté est la source de tous ses biens inexprimables..., toi qui es mon Dieu et ma divine miséricorde.
Saint Augustin (354-430), évêque d'Hippone (Afrique du Nord) et docteur de l'Église
Méditations, ch. 18
Tout comme dans le ciel où elle est déjà glorifiée corps et âme, la Mère de Jésus représente et inaugure l’Église en son achèvement dans le siècle futur, de même sur terre, en attendant la venue du jour du Seigneur, elle brille déjà comme un signe d’espérance assurée et de consolation devant le Peuple de Dieu en pèlerinage. (CEC, 972)
Sainte Marie Rivier
Si nous voulons marcher sûrement et heureusement dans la voie qui conduit au ciel, nous ne devons jamais quitter notre Sauveur. Qui peut mieux savoir où nous devons aller, et par où nous devons passer que Jésus Christ qui est notre chemin et notre terme. Avec lui, comment pourrions-nous craindre de nous égarer, puisqu’il est la vérité qui ne saurait se tromper, ni nous tromper? Suivons-le donc dans le voyage que nous avons toutes à faire pour arriver à la céleste Sion. (E.S. p. 37)
Moment de prière
Contemplons avec Marie, Femme vêtue de soleil et couronnée de douze étoiles, celle qui a cru et qui chemine toujours avec nous.
Notre Père
Prière finale
Dieu Trinité, tu nous appelles à une alliance éternelle et définitive avec toi. Garde notre foi vivante, notre espérance indéfectible et notre charité généreuse jusqu’au jour où nous serons tous réunis en ta présence avec tous les saints pour toujours. Amen.