Second jour de la Neuvaine à Marie Rivier ( fête 3 février) en action de grâce pour la future canonisation. Une invitation à découvrir son visage de Sainteté et à vivre pleinement la grâce de notre baptême, en méditant les Béatitudes.
Dans un premier temps, nous vous partagerons des méditations enregistrées sur RCF, il y a 6 ans par les élèves du collège Marie Rivier, de Sorgues. Ils ont présenté la vie de Marie Rivier à partir de son charisme.
Aujourd'hui Marie Rivier et la prière.
Dans un 2nd temps, la neuvaine
Evangile de Jésus Christ selon Saint Marc :
Il disait : « Il en est du règne de Dieu comme d’un homme qui jette en terre la semence : nuit et jour, qu’il dorme ou qu’il se lève, la semence germe et grandit, il ne sait comment. D’elle-même, la terre produit d’abord l’herbe, puis l’épi, enfin du blé plein l’épi. Et dès que le blé est mûr, il y met la faucille, puisque le temps de la moisson est arrivé. » Il disait encore : « À quoi allons-nous comparer le règne de Dieu ? Par quelle parabole pouvons-nous le représenter ? Il est comme une graine de moutarde : quand on la sème en terre, elle est la plus petite de toutes les semences. Mais quand on l’a semée, elle grandit et dépasse toutes les plantes potagères ; et elle étend de longues branches, si bien que les oiseaux du ciel peuvent faire leur nid à son ombre. » Par de nombreuses paraboles semblables, Jésus leur annonçait la Parole, dans la mesure où ils étaient capables de l’entendre. Il ne leur disait rien sans parabole, mais il expliquait tout à ses disciples en particulier.
Audience du pape François, 12 février 2020.
Il y a ceux qui pleurent en raison du mal commis, du bien omis, de la trahison de la relation avec Dieu. Ce sont les pleurs pour n’avoir pas aimé, qui découle du fait que la vie des autres nous tient à cœur. Ici, on pleure parce que l’on ne correspond pas au Seigneur qui nous aime tant, et la pensée du bien qui n’a pas été fait nous attriste ; c’est le sens du péché. Ceux-là disent : « J’ai blessé celui que j’aime », et cela les attriste jusqu’aux larmes. Dieu soit béni si ces larmes arrivent !
Tel est le thème, difficile mais vital, des erreurs personnelles à affronter. Pensons aux pleurs de saint Pierre, qui le conduira à un amour nouveau et beaucoup plus vrai : ce sont des pleurs qui purifient, qui renouvellent. A la différence de Judas, qui n’accepta pas de s’être trompé, et qui, le pauvre, se suicida. Comprendre le péché est un don de Dieu, est une œuvre de l’Esprit Saint. Seuls, nous ne pouvons pas comprendre le péché. C’est une grâce que nous devons demander. […]
Si nous gardons toujours à l’esprit que Dieu «ne nous traite pas selon nos fautes, ne nous rend pas selon nos offenses » (Ps 103, 10), nous vivons dans la miséricorde et dans la compassion, et l’amour apparaît en nous. Que le Seigneur nous accorde d’aimer en abondance, d’aimer avec le sourire, avec la proximité, avec le service et aussi avec les larmes (Audience du 12 février 2020).
Gaudate et exsultate
75. Le monde nous propose le contraire : le divertissement, la jouissance, le loisir, la diversion, et il nous dit que c’est cela qui fait la bonne vie. Le monde ne veut pas pleurer : il préfère ignorer les situations douloureuses, les dissimuler, les cacher.
76. La personne qui voit les choses comme elles sont réellement se laisse transpercer par la douleur et pleure dans son cœur. Cette personne est consolée, mais par le réconfort de Jésus et non par celui du monde. Elle peut ainsi avoir le courage de partager la souffrance des autres et elle cesse de fuir les situations douloureuses. De cette manière, elle trouve que la vie a un sens, en aidant l’autre dans sa souffrance, en comprenant les angoisses des autres, en soulageant les autres.
Écoutons Marie Rivier
Soyez fidèle à tout ce que la grâce demande de vous, c’est là que vous trouverez la sainteté et la paix. (Lettre 290-8)
Prière
Ô Mère Marie Rivier, obtenez-nous la grâce de l'attention de foi à la présence de Dieu