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Basilique NDBS
Heureux ceux qui écoutent la parole et qui la gardent...
Heureux ceux qui écoutent la parole et qui la gardent...

| Soeur Catherine 3260 mots

Heureux ceux qui écoutent la parole et qui la gardent...

8ème jour de la Neuvaine à Marie Rivier ( fête 3 février) en action de grâce pour la future canonisation. Une invitation à découvrir son visage de Sainteté et à vivre pleinement la grâce de notre baptême, en méditant les Béatitudes.

Belle fête de la Présentation de Jésus, à chacune et chacun. Marie Rivier aimait beaucoup cette fête ! Prenons le temps aujourd'hui de goûter la parole de Dieu de ce jour, de regarder les personnes, de voir le lieu, d'entendre les paroles de Siméon et avec Anne louons et annonçons Celui qui vient à nous, notre Joie, notre Paix : Jésus Christ, Lumière des nations.

Evangile selon St Luc


 

Quand fut accompli le temps prescrit par la loi de Moïse pour la purification, les parents de Jésus l’amenèrent à Jérusalem pour le présenter au Seigneur, selon ce qui est écrit dans la Loi : Tout premier-né de sexe masculin sera consacré au Seigneur. Ils venaient aussi offrir le sacrifice prescrit par la loi du Seigneur : un couple de tourterelles ou deux petites colombes.

Or, il y avait à Jérusalem un homme appelé Syméon. C’était un homme juste et religieux, qui attendait la Consolation d’Israël, et l’Esprit Saint était sur lui. Il avait reçu de l’Esprit Saint l’annonce qu’il ne verrait pas la mort avant d’avoir vu le Christ, le Messie du Seigneur. Sous l’action de l’Esprit, Syméon vint au Temple. Au moment où les parents présentaient l’enfant Jésus pour se conformer au rite de la Loi qui le concernait, Syméon reçut l’enfant dans ses bras, et il bénit Dieu en disant : 

« Maintenant, ô Maître souverain,
tu peux laisser ton serviteur s’en aller
en paix, selon ta parole.
Car mes yeux ont vu le salut
que tu préparais à la face des peuples :
lumière qui se révèle aux nations
et donne gloire à ton peuple Israël. »

Le père et la mère de l’enfant s’étonnaient de ce qui était dit de lui. Syméon les bénit,
puis il dit à Marie sa mère : 
« Voici que cet enfant provoquera la chute et le relèvement de beaucoup en Israël. Il sera un signe de contradiction – et toi, ton âme sera traversée d’un glaive – : ainsi seront dévoilées les pensées qui viennent du cœur d’un grand nombre. »
Il y avait aussi une femme prophète, Anne, fille de Phanuel, de la tribu d’Aser. Elle était très avancée en âge ; après sept ans de mariage, demeurée veuve, elle était arrivée à l’âge de 84 ans. Elle ne s’éloignait pas du Temple, servant Dieu jour et nuit dans le jeûne et la prière. Survenant à cette heure même, elle proclamait les louanges de Dieu et parlait de l’enfant à tous ceux qui attendaient la délivrance de Jérusalem. Lorsqu’ils eurent achevé tout ce que prescrivait la loi du Seigneur, ils retournèrent en Galilée, dans leur ville de Nazareth.
L’enfant, lui, grandissait et se fortifiait, rempli de sagesse, et la grâce de Dieu était sur lui.

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Aujourd’hui la Liturgie montre Jésus qui va à la rencontre de son peuple. C’est la fête de la rencontre : la nouveauté de l’Enfant rencontre la tradition du temple ; la promesse trouve un accomplissement ; Marie et Joseph, jeunes, rencontrent Syméon et Anne âgés. Tout, en somme, se rencontre quand arrive Jésus. 

Qu’est-ce-que cela nous dit à nous ? 
Surtout que nous aussi sommes appelés à accueillir Jésus qui vient à notre rencontre. Le rencontrer : le Dieu de la vie se rencontre chaque jour de la vie ;  non de temps en temps, mais chaque jour. 

Devenir chrétien, n’est-ce pas se laisser revêtir du Christ, de son Esprit et cheminer avec Lui, en Lui… ? Etre consacrée, 

Suivre Jésus n’est pas une décision prise une fois pour toutes, c’est un choix quotidien. Et le Seigneur ne se rencontre pas virtuellement, mais directement, en le rencontrant dans la vie, dans la vie concrète. Autrement, Jésus devient seulement un beau souvenir du passé. Lorsqu’au contraire nous l’accueillons comme Seigneur de la vie, centre de tout, cœur battant de toute chose, alors il vit et revit en nous. 

Accueillir Jésus… 
Et il nous arrive aussi ce qui arrive dans le temple : autour de lui tout le monde se rencontre, la vie devient harmonieuse. 
Avec Jésus on retrouve le courage d’aller de l’avant et la force de rester solides. La rencontre avec le Seigneur est la source. Il est important alors de revenir aux sources : retourner par la mémoire aux rencontres décisives qu’on a eues avec lui,… 
Que nos vies soient temps de rencontres avec Lui et en Lui.

Dans le peuple croyant
Si nous faisons mémoire de notre rencontre fondatrice avec le Seigneur, nous nous apercevons qu’elle n’est pas arrivée comme une question privée entre nous et Dieu. Non, elle s’est épanouie dans le peuple croyant, à côté de nombreux frères et sœurs, dans des temps et des lieux précis. 
Prenons quelques instants pour nous souvenir… et faire remonter à notre mémoire quelques visages de personnes, des lieux… sources…
L’Evangile nous le dit, montrant comment la rencontre se passe dans le peuple de Dieu, dans son histoire concrète, dans ses traditions vivantes : dans le temple, selon la Loi, dans le climat de la prophétie, avec les jeunes et les aînés ensemble (cf. Lc 2, 25-28.34)

Aujourd’hui, fête de la rencontre, demandons la grâce de redécouvrit le Seigneur vivant, dans le peuple croyant, et de faire rencontrer le charisme reçu avec la grâce de l’aujourd’hui. 

La vie c’est Lui, l’espérance c’est Lui, l’avenir c’est Lui. 

La vie consacrée est cette vision prophétique dans l’Eglise : c’est un regard qui voit Dieu présent dans le monde, même si beaucoup ne s’en aperçoivent pas ; c’est une voix qui dit : “Dieu suffit, le reste passe” ; c’est une louange qui jaillit malgré tout, comme le montre la prophétesse Anne. C’était une femme très âgée, qui avait vécu de nombreuses d’années de veuvage, mais elle n’était pas maussade, nostalgique ou repliée sur elle ; au contraire, elle survient, loue Dieu et parle seulement de Lui (cf. v. 38)...

Demandons les uns pour les autres cette grâce  de (re)découvrir que nous sommes appelés à "une rencontre vivante avec le Seigneur dans son peuple. C’est un appel à l’obéissance fidèle de chaque jour et aux surprises inédites de l’Esprit. C’est une vision de ce qu’il importe d’embrasser pour avoir la joie : Jésus." 

Commentaire à partir de  de l'homélie du pape Francois pour le 2/02/2019.

Chant de Robert Lebel, à partir des citations de Marie Rivier.
"Soyons un Evangile ouvert où chacun puisse lire Jésus Christ."

Prions Marie Rivier, 
de nous obtenir la grâce de l'esprit d'adoration et d'offrande.

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