Jésus nous libère.
Jésus n’est pas venu pour nous accuser et nous punir, mais pour nous sauver, nous libérer : comme la femme, les pharisiens et les scribes sont au bénéfice de la grâce, du pardon, qui n’abolit pas la loi, mais l’accomplit dans sa réalité profonde ; mais pour accueillir cette vérité, il faut d’abord se reconnaître pécheurs ; c’est ce qu’ils font à la lumière de la réponse de Jésus, en commençant par les plus âgés, plus avertis de leurs fautes ! Leur conscience « éclairée » leur permet alors de remettre en question la loi, ou plutôt une conception littérale de la loi.
Jésus n’exige aucune demande de pardon ; à cette femme qui l’appelle « seigneur » et non pas « maître » comme les pharisiens, le reconnaissant ainsi comme le Seigneur de sa vie, il accorde le pardon inconditionnel : c’est uniquement parce qu’elle a reçu ce pardon qu’elle aura désormais la liberté de ne plus pécher, manifestant ainsi l’accomplissement de la loi divine.
Prière du Bienheureux Charles de Foucauld
Mon Dieu, pardon, pardon,
pardon de ma tiédeur,
pardon de ma lâcheté,
pardon de ma dissipation,
pardon de mon orgueil,
pardon de mon attachement à ma volonté propre,
pardon de ma faiblesse et de mon inconstance,
pardon du désordre de mes pensées,
pardon de me souvenir si peu, parfois,
que je suis en votre Présence.
Pardon, Pardon,
pardon de toutes mes fautes,
de toutes les fautes de ma vie,
et surtout de celles que j'ai commises
depuis le commencement de ma conversion !
Vous qui pouvez transformer des pierres
en enfants d'Abraham,
Vous qui pouvez tout en moi,
convertissez-moi, Seigneur.
Père Laurent PARE